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Ce mercredi 2 mars 2022, avec l’imposition de cendres, le temps de carême a commencé ; un temps fort qui durera quarante jours. Durant ce temps fort, l’Eglise invite les chrétiens aux pratiques de piété, en observant la pénitence, la prière et le partage. Mais qu’est-ce que le carême et pourquoi est-il dit temps fort ?

D’où vient le mot carême ?

Ce mot vient du latin quadragesima qui signifie quarante jours ou quarantième jour. Durant les deux premiers siècles de notre ère, les chrétiens ne connaissaient pas la célébration annuelle de la Pâques parce qu’ils commémoraient la résurrection du Seigneur chaque dimanche. Dans ce contexte, il était impossible de concevoir les quarante jours de carême en guise de préparation à la Pâques.

Le mot carême apparaît pour la première fois au début du IVème siècle de notre ère à travers la terminologie grecque tessarakoste qui signifie quarante (jours). En l’an 331, Saint Athanase recommande à ses chrétiens d’Alexandrie (Egypte) d’observer une période de quarante jours de jeûne avant la Pâques. Le choix du chiffre quarante est certainement influencé par l’expérience de Moïse, d’Elie, et de Jésus (cf. Ex. 24, 18 ; 1 R 19, 8 ; Mc 1, 13 ; Mt 4, 2 ; Lc 4, 1-2). Au début, le carême était surtout une période de jeûne durant laquelle les chrétiens se préparaient au grand jeûne à observer durant la semaine sainte.

Du Carême de 36 jours à celui de 40 jours

Toutefois, avant que cette pratique ne se répande dans l’Eglise, on observait, dans certains milieux, huit semaines de préparation à la semaine sainte. Tel fut le cas à Jérusalem où le carême durait huit semaines ou cinquante-six jours. Ce choix était motivé par un désir ferme de jeûner pendant quarante jours. Ainsi, à l’exception du samedi et du dimanche, ils jeûnaient, chaque semaine, pendant cinq jours. Au terme des huit semaines, ils totalisaient ainsi quarante jours. Le jeûne dont il est question ici consiste à prendre un repas par jour et à s’abstenir de la viande, des œufs, …

A Rome, à l’époque de Grégoire le Grand (590-604), le carême s’étendait sur trente-six jours, soit six semaines de six chacune, hormis le dimanche, jour non adapté au jeûne. Ces trente-six jours jouissaient d’une valeur symbolique puisque ce chiffre représente approximativement un dixième des trois cent soixante-cinq jours de l’année.

Plus tard, dans le souci de totaliser exactement quarante jours, on anticipera le début du carême de quatre jours. Pour y parvenir, on a fixé l’imposition des centres pour le mercredi, soit quatre jours avant le 1er dimanche de carême. C’est ce calendrier qui reste en vigueur aujourd’hui.

Pour le carême 2022, le Pape François nous invite à méditer sur le thème : « Ne nous lassons pas de faire le bien, car, le moment venu, nous récolterons, si nous ne perdons pas courage. Ainsi donc, lorsque nous en avons l’occasion, travaillons au bien de tous » (Gal 6, 9-10a) »

Le Carême nous rappelle chaque année que « le bien, comme l’amour également, la justice et la solidarité ne s’obtiennent pas une fois pour toutes ; il faut les conquérir chaque jour ». Demandons donc à Dieu la patiente constance du cultivateur (cf. Jc 5, 7) pour ne pas renoncer à faire le bien, pas à pas. Que celui qui tombe tende la main au Père qui relève toujours. Que celui qui s’est perdu, trompé par les séductions du malin, ne tarde pas à retourner à lui qui « est riche en pardon ».

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