Pour la fête de la Famille Paulinienne, le dimanche 28 octobre, solennité de Jésus Divin Maître, le Père Cyriaque KAWUSU a présidé une messe dans la chapelle des sœurs Disciples du Divin Maître à Limete 5ème rue Industriel. Une dizaine de prêtres ont concélébré.

En plus des membres de la Famille Paulinienne, plusieurs fidèles ont participé à cette célébration eucharistique. Le célébrant a présenté la figure de Jésus Maître comme un enseignant qui communique le message de la vie. S’appuyant sur l’évangile du jour tiré de Matthieu 23,1-10, il a exhorté l’assemblée à ne pas imiter le comportement des scribes et des pharisiens qui se donnent le titre de maître.

Nous sommes appelés à être à l’école de Jésus Divin Maître, le seul maître auquel on doit se conformer à travers la méthode Voie Vérité et Vie qui consiste à écouter sa parole, à l’intérioriser, et à l’appliquer dans notre vie quotidienne. C’est en passant par l’école de Jésus Divin Maître que nous serons capables de répondre aux préoccupations des hommes de notre temps à l’instar du Bienheureux Jacques Alberione.

La fête s’est poursuivie avec un cocktail après la messe dans l’enceinte de la communauté.

« Relation Maître-Disciple pour raviver le don de Dieu dans la pensée du Bienheureux Jacques ALBERIONE » tel est le titre de la conférence animée par la Sœur M. Christine Nsenga, Disciple du Divin Maître dans le cadre de la préparation à la solennité de Jésus Divin Maître.

C’était le samedi 27 octobre dans l’enceinte de la communauté Divin Maître à Limete 5ème rue Industriel ; plusieurs invités et membres de la Famille Paulinienne étaient présents.

La sœur Christine a expliqué que le disciple est celui qui adhère à la personne de Jésus. Etre disciple c’est être ouvert à l’inconnu ; chercher à s’identifier à Jésus Christ Maître par excellence, présent dans la Parole et dans l’Eucharistie.

L’humilité, la confiance sont deux attitudes qui doivent caractériser l’être et l’agir du disciple et le Bienheureux Jacques Alberione en est un exemple frappant.

Maître et disciple sont inséparables ; leur relation est comparable à un diptyque à deux faces et le rôle du disciple c’est de se fondre totalement dans la personne du maître, le disciple doit être en mesure de dire comme Saint Paul « ce n’est plus moi qui vit mais c’est le Christ qui vit en moi. » (Ga 2, 15-20).

L’homme doit se reconnaitre toujours disciple de Dieu quand bien même la culture moderne avec les nouveaux média et l’internet semble affranchir l’homme de cet état de disciple par les multiples possibilités de connaissance qu’ils offrent ; d’où l’urgence de raviver la flamme en nous, la flamme d’humilité pour se mettre à l’école du Maître Divin.

Cette année 2019-2020, les supérieurs généraux de la famille paulinienne la promulguent comme « année de vocation » ; en même temps, nous commémorons le centenaire de la mort du vénérable Maggiorino Vigolungo (1918-2018). Rappelons alors aux jeunes un modèle jeune d’apostolat et de vocation paulinienne ! Certes, être jeune paulinien à la manière de ce dernier est un acte de grande valeur dans la famille paulinienne en particulier et dans l’Eglise en général. Qui est ce jeune homme dont la vocation est imitable ? Comment être Maggiorino vivant aujourd’hui ?

Maggiorino Vigolungo de son nom de baptême, Maggiore Secondo, est né à Benevello, dans la province de Cuneo, plus précisément dans le diocèse d'Alba, le 6 mai 1904. Animé d'intelligence, d’un caractère reconnu, le jeune italien devint, juste après la première communion de 1910, servant de messe de sa paroisse. Ainsi, c’est en jouant ce rôle qu’il va rencontrer Don Giacomo Alberione, fondateur de la grande Famille Paulinienne qui en ce moment, venait en aide au curé de Benevello. Sans hésitation, le jeune Vigolungo s'est immédiatement appuyé sur sa direction spirituelle.

Le 15 octobre 1916, animé par le désir de servir le Seigneur, le jeune Maggiorino, à 12 ans, décide de se joindre à la petite école de l’imprimerie, fondée le 20 août 1914 par le Bienheureux Jacques Alberione, qui constitue le premier pas dans la naissance de la Société Saint Paul, une des dix branches de la Famille Paulinienne. En entrant dans cette école typographique, Maggiorino s'est profondément engagé à vivre l'idéal pour lequel cette réalité avait été fondée: diffuser et communiquer l'Évangile par le moyen de la presse. « Avec les conseils du Père Giacomo Alberione et du Père Timoteo Giaccardo, il a compris comment modérer l'élan de son caractère et intensifier son amour pour Jésus Maître et Marie, Reine des Apôtres ».

Aujourd’hui, vivre à la manière de Maggiorino serait pour les jeunes en cheminement un mode de vie riche d’expérience et de dévouement. Commencer par comprendre et faire la volonté de Dieu est l’idéal pour lequel nous sommes appelés. C’est aussi comprendre l’apostolat paulinien, qui consiste à communiquer l'Évangile par le biais de la presse ;  mieux le faire dignement selon la volonté de Dieu et l’esprit du fondateur Giacomo Alberione.

C’est ce qu’a vécu le jeune Maggiorino car, pour lui : "ou saint ou brigand" ; c'est l'alternative à la fois fascinante et dramatique qui est proposée à tout enfant confronté à la vie et en particulier à Maggiorino Vigolungo, intelligent, fort, vif et qui a tendance à exceller. Entre la sainteté et être brigand, le choix du jeune homme était clair. Il se disait être saint dès le bas âge. En sus, son maître Giacomo Alberione ne doutait pas et espérait toujours à la sainteté de son élève.

Le but principal du jeune Maggiorino était de "progresser un tout petit peu chaque jour": pour cette raison, il se livra à une lutte acharnée contre ses défauts prédominants, notamment sa colère et son désir de se surpasser. Un instant, il imagina quitter l'école d'imprimerie, mais l'avis du père Alberione le poussa à ne pas hésiter. Rempli de zèle, il décide de se livrer à la diffusion de la bonne presse et était toujours joyeux de son apostolat et encourageait ses camarades: « Par conséquent, chers amis, répandez la bonne presse avec zèle, car nous pourrons ainsi écraser les méchants, fléau de la guerre, de la peste et de la faim. Alors courage dans le Seigneur ».

Infatigable comme son maître, Maggiorino a toujours été particulièrement attentif lors de la célébration et de l'adoration Eucharistique. Car, disait son maître, « vous êtes nés de l’Eucharistie. » En effet, un jour d’hiver, il est rentré à Alba après avoir parcouru quatorze kilomètres à pied. Il jeûnait, comme il était prescrit à l'époque pour recevoir la communion. Pour cette raison, avant de boire la tasse de lait chaud qui lui avait été offerte, il a dit: "Oui, mais d'abord la communion". 

Un modèle pour l’apostolat paulinien et pour la vocation des jeunes à l’apostolat des moyens de communication sociale. Au printemps de 1918, il dut rentrer chez lui, car il était très malade: une forme de méningite s'ajouta à la pleurésie. Voulant faire la volonté de Dieu, son Directeur de l’école lui demande s’il préférait guérir puis devenir, comme il l'espérait, un prêtre et un ouvrier de la Bonne Presse, ou mourir et aller au paradis. Sa réponse est celle qui nous intéresse : « je ne peux que faire la volonté de Dieu ». Après quatre jours d'agonie, alors que ses camarades de l'école typographique priaient pour lui et étaient arrivés au quatrième mystère glorieux, lui était décédé. C'était le 18 juillet 1918;  il n’avait que 14 ans. C’est donc, un modèle jeune de  sainteté, de perfection, de détermination qui peut encore plus que jamais servir aux jeunes et à tous ceux qui aspirent à la sainteté, mieux à la grandeur et à la connaissance de Dieu, à travers l’usage correct et apostolique des moyens de communication sociale.

Comme à l’accoutumée, le Pape François a prié, le dimanche 21 octobre 2018, l’Angélus sur la place Saint-Pierre de Rome, devant un public d’environ 20 000 personnes. Il n’a nullement hésité de faire précéder cette prière mariale d’une réflexion portant sur les textes liturgiques du XXIXe dimanche du Temps Ordinaire de l’Année liturgique B. S’inspirant de la péricope de l’Evangile du jour (Mc 10, 35-45), Jorge Mario Bergoglio a fait remarquer qu’il est possible que le zèle apostolique soit ‘‘pollué’’ par l’esprit ou la logique du monde, c’est-à-dire le ‘‘carriérisme’’. Comme antidote à cette mentalité mondaine, il a proposé la logique de Dieu, qu’est le service.

La page de l’Évangile du XXIXe dimanche du Temps Ordinaire de l’Année liturgique B est pleine de sens. Elle dresse un tableau où se dessinent deux mentalités, à première vue opposées : d’une part, la logique du monde (incarnée ici par Jacques et Jean, puis par les dix autres Apôtres) ; et, d’autre part, la logique de Dieu (proposée par Jésus). L’extrait de Mc 10, 35-45 met en exergue la demande formulée par les deux fils de Zébédée à l’endroit du Fils de l’homme : « Accorde-nous […] de siéger l’un à ta droite et l’autre à ta gauche dans ta gloire » (v. 37). Pour le Pape François, la réponse fournie par le Christ à ses deux interlocuteurs, est une constante invitation à opérer une conversion allant de la mentalité mondaine à celle divine. Car, estime le Souverain Pontife, « Jésus sait que Jacques et Jean sont animés d’un grand enthousiasme pour lui et pour la cause du Royaume, mais il sait également que leurs attentes et leur zèle sont pollués par l’esprit du monde ». Au cours de sa tournée à Assise, le 4 octobre 2013, le Pape François mettait déjà le Peuple de Dieu en garde contre ce fameux esprit du monde, surtout lorsqu’il diagnostiquait ‘‘la mondanité spirituelle’’ comme le cancer ou la lèpre de nos sociétés actuelles.

Par ailleurs, les fils de Zébédée, obsédés par les « trônes de gloire » et le pouvoir, ne sont pas en réalité les seuls à sombrer dans la mentalité mondaine que fustige Jésus. La lecture de la péricope de l’Evangile précité révèle que même les dix autres Apôtres en font autant, surtout lorsqu’ils s’irritent contre Jacques et Jean. Mais la nouveauté qu’apporte le Christ pourrait paraître bouleversante : « Vous le savez, ceux qu’on regarde comme les chefs des païens font peser leur domination et les grands leur pouvoir. Il ne doit pas en être ainsi parmi vous. Au contraire, celui qui veut devenir grand parmi vous devra être votre serviteur ; celui qui veut être le premier parmi vous devra être l’esclave de tous » (v. 42-44).

Ce changement de paradigme est, pour François, « la règle du chrétien ». De la même manière que « les grands de la Terre se construisent ‘‘des trônes’’ pour leur pouvoir », ainsi Dieu choisit-il « un trône inconfortable, la croix, de laquelle il règne en donnant la vie (…) ». La finale du passage de Mc 10, 35-45 exprime mieux cette révolution du pouvoir dont Jésus est le précurseur : « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude » (v. 45). C’est ainsi que l’accueil de l’Evangile, estime le Souverain Pontife, doit être un appel à la conversion : conversion allant de la recherche des premières places à la quête du pouvoir-service. Jorge Mario Bergoglio enfonce le clou dans la planche lorsqu’il poursuit : « La voie du service est l’antidote le plus efficace contre la maladie de la recherche des premières places ; c’est le remède pour les carriéristes, à cette recherche des premières places, qui contamine tant de contextes humains et n’épargne pas même les chrétiens, le peuple de Dieu, ni même la hiérarchie ecclésiastique ».

Vers la fin de cette méditation, le Pape François a sollicité l’intercession de la Vierge Marie, afin que cette dernière « nous aide à suivre Jésus avec joie sur le chemin du service, la voie royale qui mène au ciel ».  

Les Sœurs de Jésus Bon Pasteur ont célébré, le dimanche 07 octobre 2018, les quatre-vingts ans de leur fondation. La messe a été présidée par le vicaire du Pape pour le diocèse de Rome, le cardinal Angelo De Donatis, dans la Maison généralice des Sœurs Pastourelles de Via Pisana (Rome). Les Supérieurs et les membres de la Famille Paulinienne répandue à travers la « Ville éternelle »,  n’avaient pas manqué de rehausser de leur présence à cette célébration eucharistique haute en couleurs. Pour marquer ces festivités d’une empreinte spéciale, une adoration eucharistique a été organisée hier, dans la soirée du dimanche 14 octobre 2018, à Albano Laziale, dans leur maison provinciale d’Italie.  Les Pastourelles, en compagnie de quelques membres de la Famille Paulinienne, ont rendu grâce au Seigneur pour tant de bienfaits dont elles ont été bénéficiaires pendant les quatre-vingts ans d’existence de leur congrégation.  

Les Sœurs de Jésus Bon Pasteur font partie intégrante des dix branches qui constituent l’admirable Famille Paulinienne fondée par le bienheureux Jacques Alberione, dont cinq congrégations religieuses (la Société Saint-Paul, les Filles de Saint Paul, les Pieuses Disciples du Divin Maître, les Sœurs de Jésus Bon Pasteur, l’Institut Marie Reine des Apôtres), quatre instituts séculiers (l’Institut Jésus Prêtre, l’Institut Saint Gabriel Archange, l’Institut Marie de l’Annonciation, l’Institut Sainte Famille), ainsi qu’une association de laïcs (les Coopérateurs Pauliniens). Fondées à Rome, le 07 octobre 1936, les Pastourelles exercent leur apostolat dans des paroisses, où elles tâchent d’entrer en contact avec des âmes et des familles, de vivifier la pastorale de l’Eglise locale dans laquelle elles sont implantées. Fidèles à leur charisme, elles se dévouent à l’organisation des animations pastorales, à la formation des animateurs paroissiaux, en usant de moyens de communication sociale. C’est ainsi qu’elles diffusent le charisme paulinien et contribuent, par le truchement de la catéchèse et de la liturgie, à la formation chrétienne et à la croissance spirituelle du peuple de Dieu. Elles sont présentes dans plusieurs pays du monde (Brésil, Mexique, Italie, etc.). En Afrique, elles œuvrent au Gabon et au Mozambique.

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